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Chemin de conversion : du politique au religieux

18-04-2024 14:49

Civitas International

Chemin de conversion : du politique au religieux

Ô Notre-Dame des Victoires, communiquez à vos enfants votre esprit victorieux entièrement fondé sur votre foi en la divinité de votre Fils.

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Alors que chaque nouvelle journée nous apprend les dernières avancées du plan de destruction poursuivi par ceux qui détiennent le pouvoir, nous trouvons un vrai réconfort à rencontrer des personnes en grand nombre, qui, confrontées à ce terrible spectacle, y trouvent le point de départ d’un chemin spirituel qui les amène à la foi. Comme on a bien raison de le dire : Dieu tire le bien du mal ! Il utilise jusqu’aux mauvais desseins des hommes et des potentats de la terre pour que la vue des effets qu’ils déchaînent provoque chez certains une réflexion profonde, une volonté de s’opposer aux injustices et aux mensonges dont ils ont pris conscience.

1) Point de départ :

Instinctivement, ils regardent autour d’eux, recherchant si d’autres qu’eux-mêmes seraient parvenus à de semblables constats. Leurs investigations leur montrent que, non, ils ne sont pas les seuls. Face aux mêmes événements, ils se découvrent des centaines, des milliers, à avoir entamé une démarche qui les fait souvent passer d’une existence adonnée à la seule préoccupation de satisfaire à leurs besoins et à leurs envies, à une ouverture aux questions graves qui affectent durement toute la société. L’individualisme cède le pas à une compréhension de l’intérêt de faire connaissance avec ceux qui ont identifié en même temps qu’eux les mêmes problèmes, avec l’espoir de trouver peut-être en eux des alliés avec qui ils pourront s’unir pour s’opposer aux diktats.

Ils n’ont en général pris conscience, au début, que de telle ou telle anomalie. Mais leur quête de vérité, les rencontres avec ceux qui sont arrivés aux mêmes conclusions qu’eux font, peu à peu, tomber de leurs yeux d’autres écailles, leur manifestent toujours davantage le nombre et l’ampleur des mensonges qui circulent et dont ils étaient eux-mêmes les victimes. Au fur et à mesure du processus qui s’est enclenché, ils prennent l’habitude de réfléchir en termes de vrai et de faux, de bien et de mal. Ils remettent en cause la bien-pensance médiatique et les slogans qui les avaient jusqu’ici dispensés de réfléchir par eux-mêmes.

Quelles sont donc les thématiques les plus communes qui sont à l’origine de ces véritables remises en cause ? Il est impossible de toutes les énumérer. Parmi les plus célèbres de ces dernières années, citons la pandémie et les réponses à l’échelon du globe qui lui furent données : vaccination massive, port obligatoire du masque, couvre-feu, confinement… Toutes ces mesures, plus invraisemblables les unes que les autres, auront eu le mérite de déclencher, à différents niveaux, une vague d’opposition. Malgré la discrimination dont elle fut l’objet, environ 8 % de la population française, selon les chiffres officiels, refusa de se laisser inoculer les substances vaccinales. Qu’il s’agisse d’une réaction comme instinctive ou qu’elle soit fortement intellectualisée, elle représente une capacité d’indépendance d’esprit et de résistance aux pressions médiatiques et politiques.

2) Point de contact avec le catholicisme :

Les résistants qui font connaissance les uns des autres s’étonnent souvent de s’apercevoir qu’ils se trouvent issus de milieux de pensée très éloignés et même opposés les uns des autres : libres-penseurs comme catholiques, extrême-droite comme extrême-gauche se côtoient ! Leur fraternisation ne paraît devoir se faire que sur un sujet secondaire et ponctuel qui n’enlève rien aux divergences et aux antagonismes de fond. Il faut aller cependant au-delà de cette première analyse et reconnaître que la psychologie des uns et des autres a assez souvent une certaine similitude qui se traduit, en particulier, par une force morale suffisante pour s’affranchir de la réprobation publique.

Il semble que la présence des catholiques parmi les opposants constitue, pour beaucoup d’entre eux, une véritable surprise. Ils ne s’attendaient pas à compter parmi eux, à trouver à côté d’eux des catholiques. La raison de leur surprise ? C’est qu’ils ne croyaient vraiment pas que de cette religion, qu’ils ont appris à mépriser, puissent naître des hommes aussi déterminés qu’eux. Ils les estimaient tous dépendants du jugement de leur Pape, virulent partisan des consignes liberticides et militants du mondialisme.

Cette présence les oblige à remettre en cause leurs idées reçues. Les échanges qui se produisent avec ces catholiques sont souvent en faveur de ces derniers par la cohérence de leurs réponses et la conviction qui les anime. Ils apprennent d’eux à distinguer entre un catholicisme officiel et asservi à la puissance onusienne, et le catholicisme traditionnel seul digne de ce nom et auquel ils se veulent être fidèles. Or ce catholicisme-là ne leur est pas toujours antipathique par un certain nombre de positions qu’il combat avec force : antimaçonnique, antimondialiste, antijudaïque… et par de nombreuses idées qu’il défend comme siennes : respect des racines et des coutumes, limitation du rôle de l’État, principe de subsidiarité, protection des petits, dénonciation d’un enrichissement excessif, etc.

Ils ressentent confusément que le catholicisme est porteur d’une synthèse particulièrement robuste et cohérente de l’ordre naturel et surnaturel. Ils ne peuvent par ailleurs méconnaître, pour beaucoup d’entre eux, qu’ils sont les descendants de générations qui étaient catholiques depuis toujours. Beaucoup font, d’eux-mêmes, l’aveu que la France des calvaires, des églises et des cathédrales n’a d’âme possible que l’âme catholique…

Leur regard sur le catholicisme, peu à peu débarrassé des mensonges de la pensée unique se modifie, devient attentif, admiratif. Si l’œuvre de la conversion elle-même est le mystère de la grâce au-dedans de l’âme, il a été mûri, préparé par tout ce contact avec des catholiques rencontrés à la bonne fortune de manifestations de rue, de recherches sur Internet, de rencontres improbables, etc.

3) Conversion :

La conversion est une œuvre divine. Mystérieusement, Dieu agit dans l’intime des âmes par des moyens dont nous ne voyons généralement que le vernis. Celui qui se convertit est souvent capable de raconter - et non sans émotion - ce chemin intérieur. Il n’en dit lui-même que ce qu’il a compris, mais ce qu’il a compris est déjà suffisant pour qu’il s’en émerveille et pour que nous nous en émerveillions quand il nous fait la joie de nous le confier. Son témoignage nous est une consolation et un encouragement.

Et comme il est manifeste que le nombre de conversions se multiplie dans ces époques et dans ces années où les populations subissent davantage les fléaux déchaînés sur elles par les utopies destructrices de l’ordre naturel, les consolations et les encouragements que nous recevons dans ces moments pénibles se font plus nombreux et adoucissent le poids de la tyrannie.

Nous expérimentons que le mot magnifique de Tertullien : « Le sang des martyrs est une semence de chrétiens » vaut aussi lorsque les persécutions évitent de faire couler le sang. Même si la persécution est seulement d’ordre moral, elle apparaît comme féconde. Nous ne la souhaitons pas pour autant, mais nous avons cependant envie de remercier les persécuteurs grâce à qui arrivent jusqu’à nous tant et tant de frères et sœurs, devenus chrétiens dans la persécution.

Nous avons même les meilleurs motifs de croire que nos consolations et nos encouragements vont encore augmenter dans les années à venir, puisque l’agenda mondialiste précipite ses échéances et dépassent des limites qui ne l’avaient jamais été dans sa furie subversive. De tels assauts qui, d’une façon toujours plus évidente, détruisent jusque dans leurs fondements les plus élémentaires les êtres humains et leurs sociétés ne vont pas manquer de servir de points de départs à de saines réactions et à des cheminements nouveaux de la grâce.

Que les catholiques consolés et encouragés par ces conversions aient à cœur de prier et d’offrir leurs sacrifices pour les convertis et pour leur multiplication. Qu’ils soient bien convaincus qu’ils peuvent encore accélérer ce processus et cette germination dans les âmes. Que leur exemple, et en particulier celui de leur charité, qui impressionnait déjà tant les païens des trois premiers siècles de persécution, favorise toujours le désir et l’élan de ceux qui ont commencé à s’approcher. Qu’ils soient à la fois attentionnés à leur égard, le cœur rempli d’amour et de sollicitude, mais qu’ils demeurent cependant très respectueux du rythme de chacun, se gardant d’un zèle intempestif qui gênerait le plan divin.

Nos raisons d’espérer sont plus fortes et nombreuses que celles de désespérer. Connaissons-les, apprécions-les, aimons-les et travaillons encore à les augmenter. Notre-Seigneur Jésus-Christ l’a bien dit : « J’ai vaincu le monde ». C’est chose faite. Nos persécuteurs sont les perdants. Certes, ils font du mal, tout le mal qu’ils peuvent… Mais, alors même qu’ils font mal, ils frayent au Seigneur des sentiers et des autoroutes pour son triomphe sur les âmes. 

Ô Notre-Dame des Victoires, communiquez à vos enfants votre esprit victorieux entièrement fondé sur votre foi en la divinité de votre Fils.

R.P. Joseph, OFMCap.

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